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Présentation |
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Le Labidochromis
caeruleus représente le Cichlidé incontournable du
lac Malawi. C'est en 1956 que Geoffrey Fryer décrivit cette
espèce à partir d'individus différents de la
variété jaune qui n'est qu'une variante géographique
de ce petit poisson. Ce petit m'buna à l'histoire peu banale
a toujours gardé un énorme engouement auprès
des aquariophiles depuis son apparition dans les aquariums. Cette
variété jaune du Labidochromis caeruleus se rencontre
dans la majorité des bacs dédiés aux Cichlidés
du lac Malawi, et ceci pour plusieurs raisons :
* Sa beauté fut une révolution. Ce mélange
de noir profond et de jaune citron rappelle un peu la frénésie
qu'il y a eu lors des premières mises sur le marché
aquariophile du Melanochromis auratus quelques années au
paravent.
* Son comportement pacifique (contrairement au Melano) a continué
à le placer comme incontournable.
Sa reproduction facile a terminé de le placer comme la star
du Malawi. Avec ce mythe qui dure depuis plusieurs décennies,
certains scientifiques affirment que ce poisson (assez rare dans
son milieu naturel) serait des milliers de fois plus représenté
en captivité.
Cette espèce de
Labidochromis possède quelques variétés géographiques
dont la forme jaune est la plus connue. Mais le Labidochromis
caeruleus peut-être également bleu, blanc ou uniforme
(sans la bande noire au niveau de la nageoire dorsale).
D'ailleurs paradoxalement, d'étymologie de caeruleus vient
du latin « bleu du ciel ». Mais notre « yellow
electric » comme le nomme les anglo-saxon est un petit
Cichlidé d'une dizaine de centimètres. Mâle
et femelle possèdent ces couleurs jaunes lumineux avec ces
bandes noires sur les nageoires dorsales, anales et ventrales. Cependant
ce noir est moins profond chez les femelles (surtout au niveau des
nageoires ventrales). Chez les individus adultes, les nageoires
dorsale et anale sont beaucoup plus pointues chez les mâles.
La forme jaune du Labidochromis caeruleus est originaire
de la côte Nord-Ouest du lac Malawi (entre Charo et lion's
Cove) où il est très rare. Il vit dans le biotope
rocheux entre 10 et 20 mètres de profondeur.
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L'histoire
du Labido jaune |
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C'est dans les années
80 que les premiers Labido furent exportés. A l'époque
ils venaient d'un élevage de Pierre Brichard au Burundi à
proximité du lac Tanganyika. Pierre Brichard compris imédiatement
l'intérêt financier d'un tel élevage en apercevant
les deux premier individus jaunes exportés en Europe. C'est
à Stockholm en Suède, que l'importateur Stig Jansson
présenta ces deux petits m'bunas à Pierre Brichard
qui repartit en Afrique avec les deux individus. Pierre Brichard
investit dans le long terme en attendant d'avoir un millier de Labidochromis
issus de ce couple avant de lancer les exportations. Entre tant,
la rareté du poisson avait fait qu'aucun individus sauvages
n'avait été rexporté.
Une certaine ambiguïté a donc perduré quelques
temps sur son origine exacte. Vu que Pierre Brichard a élevé
ces Labido au Burundi, il donna le nom de Labidochromis tanganicae.
Pendant de nombreuses années, les descendances présentes
en aquarium ont été issues de ces deux individus,
sorte de Adam et Eve, pêché au lac Malawi, repéré
en Suède, et reproduit près du lac Tanganyika.
La ré-exportation de Labido sauvage n'a repris que depuis
quelques années, et on commence à voir des Labidos
qui ne sont pas de la descendance de ces deux Labidochromis baroudeurs.
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